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### LW & Dracula: The Series - Partie 1: Prélude (v.f.) ###
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MessagePosté le: 13 Jan 2004 04:50 am    Sujet du message: LW & Dracula: The Series - Partie 1: Prélude (v.f.) Répondre en citant



Alexander Lucard (de Dracula: The Series)



Composé par Alyssa, fio
Traduction: fio
Venez participer !



Un beau matin, au Bunker...

- "Kerensky, j'ai besoin que tu me fasses une recherche complète sur Lucard Industries." dit Largo.

- "Lucard Industries ?"

- "du Luxembourg." dit Largo. "Stella va devoir faire des affaires avec eux - une affaire bancaire."

- "J'ai entendu parler de cet Alexander Lucard, " dit Kerensky. " Il est un homme d'affaires impitoyable: Nerio paraît gentil à côté de lui, de même que certains membres de la Commission.

- "Penses-tu qu'il est un membre de la Commission ? " demanda Largo.


Kerensky haussa les épaules.

-"C'est possible mais Lucard me semble d'être du type qui prend soin de soi-même." dit-il. "Il est certainement assez riche."


Le téléphone sonna. Largo répondit. Il écouta attentivement.

- "Vous en êtes sûrs ? Elle a disparue ?" Il fit une pause. "Nous partons ce soir." dit-il.

- "Des ennuis ?" demanda Kerensky.

- "Stella a disparue." dit Largo. "Prépare-toi à partir pour le Luxembourg."

- "D'accord, patron. J'amènerai aussi mon eau bénite."

- "Sans blagues, tu es sérieux Georgy ?" demanda-t-il en riant. "Tu crois au vampires ?"

- "Assez sérieux Largo." dit-il avec sa voix grave, sonnant assez sérieux pour tester la crédulité de Largo. "Mes parents me racontait des histoires le soir sur ces vampires Russes pour me calmer. Ils buvaient du sang de manière traditionnelle par le cou, ensuite ils déchiraient les gens en morceaux et consommaient leur chair comme un goule."

- "Georgy, tu as vraiment besoin de sortir plus souvent." dit Largo.

- "Pourquoi ? Que veux-tu dire par là ?" demanda Kerensky.

- "Tu résonne comme une encyclopédie sur pattes." dit Largo en blaguant. "Et quels genre de parents racontent de telles histoires épeurantes à leurs enfants ?"

- "Je vais continuer à faire des recherches sur Monsieur Lucard." dit Kerensky, choisissant d'ignorer les commentaires de Largo. "Tu serais mieux de prévenir Joy et Simon sur ce qui se passe."


Largo partit pour le penthouse pour paqueter ses bagages et apella Joy. Pendant ce temps, Kerensky continuait à fouiller pour d'autres informations sur Alexander Lucard.

Un peu plus tard, il était assis devant son ordinateur, embarrassé.

- "Mais ?" murmura-t-il à lui-même. Lucard avait un passeport et un certificat de naissance mais il n'avait pas de régistre scolaires ni autre chose de plus vieux que quand il eut apparu sur la scène des affaires il y a presque 20 ans.



- "Le Luxembourg ?" dit Simon. "Il y a des belles filles là-bas?"

- "Comme partout ailleurs, Simon." dit Largo. "Stella est, ou bien était là-bas. Nous ne savons pas ce qui lui est arrivé."

- "Simon, tu ne peux pas penser à autre choses qu'à des femmes pour quelques temps ?" dit Joy.

- "Tu plaisantes ? Moi ?" dit Simon en riant. Largo rit sous sa cape et même Joy eut un sourire.

- "Alors, j'ai besoin que l'un de vous deux m'accompage et que l'autre reste." dit Largo

- "Seulement un de nous deux?" demanda Joy. "Tu devrais au moins avoir 2 membres de l'Intel Unit qui t'accompage à chaque voyage."

- "C'est fait." dit Largo. "Kerensky nous accompage."

- "Et il est au courant ?" demanda Simon.


Une demi-heure plus tard, Kerensky appela.

- "Oui Kerensky, qu'as-tu trouvé ?" demanda Largo.

- "Pleins de choses obscures et inexpliquées sur Lucard, mais je vous en parlerai plus tard. Je viens juste de finir de pirater le système informatique de Lucard Industries. Si vous voulez le rencontrer il sera présent à un encan sur les cartes anciennes au Luxembourg dans quelques jours."

- "Bien. Trouve moi l'adresse." dit Largo. "Et en passant, tu nous accompagne."

- "C'est en quel honneur cette fois-ci ?" demanda Kerensky au téléphone.

- "Oh, rien de particulier." dit Largo. "Tu m'as l'air d'être le mieux informé sur les vampires..." il rajouta en blaguant.

- "Je vais voir ce que je peux faire." répliqua Kerensky avant de raccrocher.


Largo raccrocha puis en parla à Joy et Simon.

- "Un encan... hein ?" dit Joy. "Je me demande pourquoi il a besoin d'une carte tout d'un coup. D'habitude il a la réputation d'acheter des peintures bizarres..."

- "Peut-être pour trouver un ancien trésor." dit Simon. "Et en passant, comment connais-tu ses goûts en peinture toi ?"

- "Ma mère, tu te souviens ? elle me traînait dans le monde des arts."


Puis en voyant Largo la fixer, d'un air amusé:

- "Quoi maintenant ?" dit-elle.

- "Oh rien." dit Largo. "J'aurais peut-être besoin d'une fille sexy pour le surenchérir..." dit-il, la regardant avec un sourire taquineur...


Quelques jours plus tard, Joy, Largo et Kerensky étaient au Luxembourg. Largo et Joy étaient dans un beau hall de réception, des verres de champagne dans leur mains, regardant l'encan.

- "Alors, lequel est Lucard ?" demanda Joy à Largo, scrutant la foule. Largo haussa les épaules.

- "J'en ai aucune idée." dit-il. "Kerensky m'a dit qu'il n'arrivait pas à trouver des photos de lui." Joy fut surprise.

- "C'est un peu étrange pour un CEO, n'est-ce pas ?" dit-elle. Largo rit.

- "Pas tout les CEO sont souvent dans les nouvelles comme moi, Joy." dit-il.


Ils entendirent l'encanteur dire:

- "Le prochain item aux enchères est une carte en couleurs sur la ville de Luxembourg, gravée par Hogenburg en 1581. Vous pouvez voir notre illustre ville dans sa forme originelle." dit l'encanteur en déroulant la carte. "Il y a une offre ? Nous allons commencer celle-ci à 10,000 Euros."

- "C'est celle-là ?" chuchota Joy à Largo.

- "Peut-être." lui répliqua Largo en chuchotant. "Attendons pour voir qui va faire son offre."


Une mince main bien entretenue se leva.

- "Merci, Monsieur Lucard." dit l'encanteur avec un court salut respectueux. Joy se retourna pour avoir une meilleure vue sur cet homme mais ne pouvait que voir le derrière de sa tête blonde. Largo se pencha vers elle.

- "Sens toi libre de faire une offre toi aussi." dit-il. "Du moment qu'on ne se retrouve pas sans maison ni logis."

- "Est-ce que j'entends 10,500 Euros ?" dit l'encanteur. Joy leva sa main.

- "Est-ce que j'entend 11,000 ?"


La main de Lucard se leva encore. L'encan continua jusqu'à ce que finalement Largo dit à Joy:

- "Pas plus Joy, cette carte ne le vaut pas. Après tout, nous venons d'attirer son attention."

- "Vendu à Monsieur Lucard pour 25,000 Euros !" dit l'encanteur. "Merci Monsieur !"

- "Allons vers le buffet." suggéra Joy. "Peut-être que Lucard viendra nous rejoindre."

(vous pouvez voir la carte au: http://www.luxcentral.com/maps/1581BH.lux.jpg)



En faisant ses recherches sur Lucard, Kerensky avait trouvé un nom qui n'arrêtait pas de sortir sur son ordinateur: Helsing. Il se demandait pourquoi et il dactylographia ce nom dans le bottin téléphonique internet local. Pour sûr il y avait un nom de listé, pour un "Gustav Helsing." Il prit l'adresse en note puis mit de côté son ordinateur portable et mis en marche sa voiture. Ca ne dérangerais sûrement pas Joy et Largo s'il ferait un court trajet de son côté pendant qu'ils étaient à l'encan.

Quelques minutes plus tard il se stationna devant une maison. Il alla cogner à la porte et elle lui fut ouverte quelques minutes plus tard par un adolescent. Le garcon regarda Kerensky et dit:

- "Wow Lucard, tu as toute une coupe de cheveux. Et qu'est-il arrivé à tes vêtements ?"

Kerensky était embarassé.

- "Pardonnez-moi ?" dit-il. Le garcon était lui aussi embarassé.

- "Si vous n'êtes pas Lucard alors qui êtes-vous ?" demanda-t-il.

- "Georgy Kerensky. Je travaille pour le Groupe W." répliqua Kerensky.

- "Huh...bouge pas." dit le garcon. "Je reviens."

Il ferma la porte et laissa Kerensky seul sur les marches, encore plus confus qu'avant.

- "Oncle Gustav !" appela Chris en claquant la porte. "Il y a quelqu'un ici - il FAUT que tu vois ca !"

- "Mais qu'est-ce qui se passe, Christopher ?" demanda Gustav, sortant de la cuisine avec un plat de schnitzels.

- "Il y a ce type devant la porte qui dit qu'il est du Groupe W - Mais il ressemble à Lucard. En quelques sortes. Comme si Lucard avait les cheveux longs."

- "Lucard ? Les cheveux longs ? C'est étrange." dit Gustav. Il déposa ses schnitzels et se rendit vers la porte.


Gustav ouvrit la porte et fut tout surpris.

- "Mais pourquoi tout le monde me regarde comme ca ?" dit Kerensky irrité.

Après avoir surmonté son choc, Gustav brandit une croix vers Kerensky et voyant que cela n'avait aucun effets, il se calma.

- "La ressemblance est remarquable." dit Gustav, s'avancant de quelques pas vers un Kerensky confus.

- "Je me demandais si vous pourriez m'aider." dit Kerensky. "J'ai fait des recherches sur Lucard Industries et votre nom est sorti souvent. De plus, il y a quelque chose d'étrange avec Lucard, quelque chose dont je n'arrive pas à comprendre."

- "Veuillez entrer." dit Gustav, se tassant pour laisser passer Kerensky. Kerensky entra avec méfiance.

- "Il y a plusieurs choses sur Alexander Lucard que vous devriez savoir." dit Gustav en amenant Kerensky dans une pièce légèrement poussiéreuse et encombrée et en lui faisant signe de s'asseoir sur le sofa.

- "Ma famille a traqué Lucard pendant des années." dit Gustav.

- "Comment est-ce possible ?" demanda Kerensky.

- "Vous l'avez vu vous-même, n'est-ce pas ?" demanda Gustav. "Lucard, ses identités, elles n'existaient pas avant, il y a 25 ans."

- "Qui était-il avant ?" demanda Kerensky, commencant à devenir très intrigué.

- "Vous allez penser que je suis fou." dit Gustav. "Mais écoutez-moi. Lucard est Dracula."


Kerensky se demanda pour un moment s'il avait bien entendu correctement, mais su que s'en était le cas car sa bouteille de vodka était encore dans sa voiture, intouchée.

- "D'une manière étrange, cela a du sens." dit-il à Gustav. "Vous voyez, une de nos employées, Stella Gant, était en train de travailler sur une affaire avec Lucard Industries. Et maintenant elle est disparue."

- "Oh non.." dit Gustav, troublé.

- "Où pensez-vous qu'elle pourrait être ?" dit Kerensky, pressé. Gustav bougea sa tête.


Lucard aime commencer ses rachats de compagnies en changeant son personnel. Il ne pourrait avoir changé Stella pour l'instant mais ca va arriver. Êtes-vous ici seul ?"

- "Non. Il y a deux autres personnes en train de rencontrer Lucard à cet instant." répondit Kerensky.

- "Vous seriez mieux de les avertir." dit Gustav. "Car ils sont en danger."


Dernière édition par fio le 21 Jan 2004 07:01 pm, édité 1 fois
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MessagePosté le: 13 Jan 2004 05:07 am    Sujet du message: Répondre en citant


(Sydney Penny & Jennifer Finnigan dans B & B)



Joy avait retrouvé une de ses amies qu'elle avait longtemps perdu de vue et qui était dans la foule en train de socialiser. Largo se rendit au buffet pour quelques hors d'oeuvres, espérant que Lucard s'y présente.

Ca ne prit pas longtemps à Lucard pour la remarquer. Elle avait attiré son attention et était là avec cette femme blonde en train de bavarder. Une créature esquise, pensa-t-il. Ce qui l'intriguait encore plus était le fait qu'il l'avait l'impression de l'avoir déjà vu auparavant, mais ne s'en souvenait plus...

Il décida de l'approcher et de l'impressionner avec une des ses citations de Shakespeare qu'il utilisait souvent pour attirer les femmes.

- "Oh, beauté, jusqu'à l'instant que jamais j'eut connue !" dit-il, en souriant. Elle fut surprise quand il lui prit sa main et y déposa un léger baiser.

- "Monsieur ?" demanda Joy. "Je vous connais ?"


C'était maintenant la chance de Joy de mieux le connaître et de la présenter à Largo, qui lui, les observait au loin, un peu ennuyé. Joy pouvait sentir la puissante attirance magnétique de yeux bleus gris de Lucard. Quelque chose la troubla. S'il n'avait pas de si courts cheveux elle aurais juré qu'il avait une exacte ressemblance avec Georgy...



Alexander Lucard



- "Je suis Alexander Lucard." dit-il, en se présentant à Joy et sa compagne. "Vous me paraissez très familière, on s'est déjà rencontré auparavant ?"

- "Je ne pense pas." dit Joy, charmée par le sourire de Lucard. "Peut-être auriez-vous rencontré ma mère ? Elle me ressemble beaucoup."

- "Serais-ce Mme Arden ?" demanda Lucard. "Vous avez une ressemblance frappante."

- "Oui, c'est la même." dit Joy. Elle vit Largo s'en venir vers elle. "Et lui c'est mon patron, Monsieur Largo Winch."


Lucard et Largo se serrèrent la main.

- "Alexander Lucard de Lucard Industries." dit Lucard.

- "Largo Winch, PDG du Groupe W." répliqua Largo. Joy essaya de ne pas sourire aux deux hommes, les deux, visiblement concernés avec leur statut.


Au grand déplaisir de Lucard, Joy s'excusa et se dirigea vers vers la salle de bains laissant Largo avec Lucard et sa blonde amie Jennifer qui elle, ignorait qu'elle était aux côtés des 2 hommes les plus riches de la planète. Jennifer adorait être le centre de leur attention et était légèrement intoxiquée par les regards hypnotiques de Lucard. Lucard était très déterminé de partir ce soir avec une femme et elle ferait sûrement une candidate idéale...


Pendant ce temps, Joy entra dans la salle de bains et regarda rapidement s'il y avait quelqu'un. Puis, se tenant devant le miroir, elle sortit son portable de son sac à mains et appela Simon au Bunker.

- "Oui ?" dit Simon

- "Simon, peux-tu vérifier quelque chose pour moi ?" demanda-t-elle.

- "Oui, vas-y." dit-il. "Et comment a été l'encan en passant ?"

- "Bien. Notre comte a seulement acheté une carte, celle de Hogenberg. Tu pourrais m'en dire plus sur cette carte ?"


Elle entendit Simon taper sur son clavier, essayant de trouver plus d'informations sur cette carte particulière.

- "Pas grand chose." dit-il après quelques minutes. "C'est seulement une carte du Luxembourg comme les autres qui étaient aux enchères. La seule différence c'est que la carte de Hogenberg a juste quelques détails de plus sur les arbres, les maisons et le couple bien habillé. Pas d'autres détails."

- "Je vois." dit Joy

- "Peut-être que le mystère est dans ces détails." suggéra Simon

- "On verra.." dit Joy. "Je dois y aller."


Elle remit son téléphone portable dans son sac à mains, se regarda rapidement dans le miroir et sortit de la chambre de bains. Largo était encore en train de parler avec Lucard et Jennifer souriait, visiblement amusée...

Le téléphone de Joy sonna dès qu'elle sortit de la salle de bains. C'était Kerensky.

- "Où es-tu ?" demanda Joy.

- "Je viens de sortir de la maison d'un homme qui s'appelle Gustav Helsing." dit Kerensky. "Il a été d'une aide précieuse et m'a fourni plein d'informations sur notre ami Lucard. Je pense qu'ils y a quelques trucs que tu devrais savoir toi et Largo."

- "On a presque fini ici." dit Joy. "Tu peux nous ramasser dans une demi-heure ?"

- "Hé oui." dit Kerensky. "Et Joy ?"

- "Oui ?"

- "Sois prudente." répliqua-t-il.

- "Bien sûr." dit-elle en racrochant son téléphone et se dirigeant vers Largo, Lucard et Jennifer.

Elle les surprit dans le milieu d'une conversation sur les PDG.

- "Et bien sûr, Bill Gates est un homme plutôt gentil." disait Lucard. "Mais son sens de la mode ! Je jurerais qu'il est daltonien !"


Jennifer riait tellement fort qu'elle avait de la misère à s'arrêter.

- "Oh Monsieur Lucard," dit-elle. "Vous avez tellement d'esprit."

Lucard lui sourit.

- "Merci ma chère." lui répondit-il.

- "Largo, nous devons partir bientôt." dit Joy. Largo lui fit signe que oui. Lucard avait l'air décu.

- "Pourrais-je vous inviter à mon château pour un souper demain soir ?" suggéra-t-il. "J'aimerais discuter un peu plus avec vous."

- "Ce serais super !" dit Largo. "On aimerais bien."


Largo et Joy se préparaient à partir mais Joy regarda Jennifer.

- "Oh, ne t'en fait pas pour moi." dit-elle. "Je vais rester plus longtemps pour bavarder un peu avec Monsieur Lucard."

- "Peut-être que tu pourrais venir avec nous." suggéra Joy, se souvenant des avertissements de Kerensky.

- "Ca ira, Joy." dit Jennifer en souriant. Elle enlaca son bras avec celui de Lucard et ils se sourirent l'un l'autre. Quelque chose glaca le sang de Joy et elle se demanda ce que c'était. Il y avait quelque chose dans le regard de Lucard quand il regardait Jennifer...qui semblait presque prédateur. Et sa ressemblance avec Kerensky, c'était vraiment trop bizarre.


Joy et Largo partirent de la réception et Jennifer riait encore bêtement à une autre remarque de Lucard.

- "J'ai une merveilleuse idée, ma chère." lui dit-il de manière charmante. "Aimeriez-vous venir prendre un verre à mon château ? Puis peut-être pourrions-nous sortir en ville plus tard."

- "Ce serais une merveilleuse idée !" dit Jennifer en souriant. "Allons-y !"

Lucard se laissa traîner hors du hall de réception, la regardant de ses yeux bleus gris froids et calculateurs. Ils embarquèrent dans sa limousine Mercedes et son chauffeur - un homme pâle et silencieux - les conduisirent vers son château. Il commencait à faire noir dehors et la lune se levait sur la colline. Quand ils furent arrivés, Lucard la fit entrer dans le hall d'entrée. Un feu brûlait dans l'âtre et deux chaises y étaient.


- "Quel joli château." dit Jennifer, regardant autour avec respect.

- "Merci." répliqua Lucard. "Ca fait des années que ca m'appartient."

- "Vous dites ca comme si vous étiez vieux." dit Jennifer. "Mais, vous ne pouvez être si vieux - vous paraissez pas plus de 35 ans."

Lucard sourit d'un sourire mystérieux.

- "Je suis plus vieux que j'en ai l'air." dit-il. Ses yeux prirent une teinte dorée et Jennifer se demanda si ce n'était pas la lumière du feu qui y réfléchissait. Elle n'en était pas sûre puis soudainement le champagne qu'elle avait bu la fit sentir étourdie.

- "Je suis désolée Monsieur Lucard...Je ne me sens pas trop bien." dit-elle.

- "Ce n'est pas grave." répliqua Lucard. "Pas grave pour un bout de temps..."

Il se rapprocha près d'elle, l'empoignant fermement pour qu'elle ne puisse pas bouger et abaissa sa tête vers son cou.

- "Mais que faites-vous ?" demanda Jennifer, commencant à avoir peur. Les mains de Lucard tenaient ses bras serrés.

- "Ce que je fais d'habitude aux femmes qui m'accompagnent." dit-il en riant, sortant ses crocs. Elle respirait avec peine et esseya de lutter, mais il était trop tard. Ses crocs pénétrèrent sa veine jugulaire et elle sentit rapidement une faiblesse l'envahir.

Jennifer était chanceuse. Elle allait devenir un vampire nouveau-née. Lucard continua à extraire son sang puis lui laissa boire un quart de son propre sang qu'il gardait dans une fiole pour cette personne spéciale qu'il rencontrait de temps en temps pour devenir sa servante. Le goût du sang de Jennifer était affreux dans sa bouche et n'était pas comme celui des autres femmes qu'il buvait d'habitude. Il commenca à sentir des sensations bizarres...

Pendant ce temps, Joy et Largo était assis sur le siège arrière d'une limousine louée. Kerensky conduisait et leur parlait de sa rencontre avec Gustav et des choses qu'il avait apprises sur Lucard. Ils s'approchaient du Hilton Luxembourg Hotel.( http://www.voyagenow.com/hotels/luxembourg/hilton.html ).


- "...et en plus de ca, on dit qu'il a un goût pour les peintures de Van Gogh, le vin et les belles femmes." dit Kerensky.

- "C'est sûr, il a vraiment choisie la plus belle ce soir." dit Largo, souriant légèment. Assez pour recevoir un des regards de Joy qu'elle lui réservait d'habitude quand elle se sentait taquinée.

- "Quoi ?????...." demanda Kerensky, horrifié.

- "Pourquoi es-tu si choqué ?" demanda Joy à Kerensky. "Un homme célibataire, séduisant homme d'affaires... et bien sûr qu'il aimerait avoir une compagne."

- "Il y a une chose que je ne vous ai pas encore mentionné sur Lucard." dit Kerensky d'un ton sinistre.

- "Ce n'est pas nécéssaire d'être si dramatique." dit Largo. "Dis nous en plus."

- "Lucard est un vampire." dit Kerensky. Joy et Largo avaient l'air choqués, confus, puis Joy se mit un peu à rire.

- "Tu plaisantes, Georgy." dit-elle.

- "Mais il ne peut pas être un vampire." dit Largo. "Il se promène en plein jour."

Kerenksy soupira.

- "Les vampires peuvent se déplacer en plein jour - ils ne peuvent seulement pas se servir de leurs pouvoirs." dit-il. Joy commenca à parler encore puis Kerenksy l'interrompit. "Et ils ne montrent pas toujours leurs crocs. Et de plus ils mangent la même nourriture que nous pour mieux ressembler aux humains."


Largo gémit.

- "Ca commence à résonner comme un film de fin de soirée." dit-il. "Des hommes d'affaires corrompus, des terroristes armés...maintenant eux, je peux m'en occuper - mais des vampires ?"


Kerensky continuant, ignorant les gémissements de Largo.

- "Je pense qu'il pourrait avoir pris Stella. Après tout, il aime les femmes." dit-il. "Mais pour quelles raisons... il y a une couples de possibilités: il pourrait avoir été attiré par elle, ou, la possibilité la plus probable serait qu'il voudrait gagner un certain contrôle sur le Groupe W."


à suivre...


Dernière édition par fio le 21 Jan 2004 08:13 pm, édité 2 fois
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MessagePosté le: 14 Jan 2004 12:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Deux des serviteurs zombies au service de Lucard emmenèrent Jennifer au dongeon pour qu'elle y reste le temps de sa transformation d'humain en vampire. Pendant ce temps Lucard était assis devant le feu dans le hall principal de son château, en train d'endurer d'intenses crampes d'estomac. Il se demanda s'il ne devrait pas appeler le Dr Varney, puis décida autrement.

- "Sans doute que Varney me dirais d'arrêter de manger de la vraie nourriture." murmura Lucard à lui-même. Il laissa son regard tomber du feu vers le petit sac qui traînait sur le plancher et qui avait attiré son attention. Il se pencha et le ramassa, intrigué.

C'était un sac à mains de femme, probablement celui de Jennifer. Il l'ouvrit et en vida le contenu, morceau par morceau. Il y avait un portefeuille avec quelques cartes de crédit, quelques billets et le passeport de Jennifer. Tout au fond, il y avait trois contenants remplis de pilules. Il y lut une des étiquettes: Viramune. Il avait l'air confus.

- "Peut-être que je devrais appeler le docteur Varney." pensa-t-il. Plus tard il regarda un homme arriver avec une trousse de médecin, une cane et un chapeau melon qu' il vint acceuillir dans l'entrée.

- "Vous m'avez appelé ?" demanda-t-il. "Quel est le problème ?"

- "Indigestion." dit Lucard. "Je pense."

- "Vous avez encore mangé de la nourriture humaine, n'est-ce pas ?" demanda Varney.

- "Non." éclata Lucard, irrité. "En réalité, j'ai eu une belle femme pour dîner."


Il lanca un des contenants de pilules à Varney.

- "Elle avait ca dans son sac à mains." dit Lucard.

- "Invirase et Ziagen." lut-il sur les étiquettes. Varney soupira.

- "Vous devriez mieux choisir vos victimes." dit Varney. Lucard avait l'air confus. "Elle a le VIH ou la SIDA."

- "Qu'est-ce que ca va me faire ?" demanda Lucard.

- "Rien, à part une indigestion, heureusement." dit Varney. "Les vampires ne peuvent pas attraper le SIDA."

- "Et pour elle ?"

- "Elle est morte, n'est-ce pas ?"

- "A peine." répliqua Lucard. "Elle s'est presque transformée pour sa nouvelle vie, comme mon assistante."

Varney rit tout bas.

- "Le vampirisme - Le seul remède contre le SIDA." dit-il...
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MessagePosté le: 17 Jan 2004 03:05 am    Sujet du message: Répondre en citant



Stella (de "Legacy")



Stella entendit des bruits de pas puis la porte de son dongeon émit un bruit percant en s'ouvrant. A travers la noirceur elle vit un des zombies de Lucard pousser quelqu'un dans sa cellule. Elle se leva et alla voir qui c'était. La femme blonde s'effondra sur le sol et Stella vit deux marques de piqûres sur son cou. Elles n'étaient pas comme les autres qu'elle avait, même si elle savait que Lucard n'avait pas pris assez de son sang pour l'instant.

- "Ca va aller ?" demanda-t-elle à la femme blonde. La femme ouvrit ses yeux lentement.

- "Où suis-je ?" dit-elle. "La dernière chose dont je me souviens était Lucard.... non, n'est pas possible..."

- "Ce l'est." dit Stella. "Je m'appele Stella et je travaille pour le Groupe W."

- "Le Groupe W ?" demanda la femme blonde. "J'était avec Monsieur Winch, et Joy, un peu plus tôt..."

La femme blonde essaya de se lever debout mais c'était trop forcant pour elle. Elle s'évanouit.

Un rayon d'espoir traversa ses pensées: Largo...

Stella se souvint comment lui et Joy avaient sauvé sa vie il y a longtemps quand Scalese la tenait comme otage. Maintenant elle était sûre qu'il était de retour pour une raison. Et il visiterait sûrement le QG du Groupe W au Luxembourg et s'appercevrait que certains de ses employés qui avaient mystérieusement disparus et retrouvés par la suite se comportaient de manière étrange. Ils avaient abandonné leur emploi en prétendant que Lucard Industries leur fesaient de meilleurs offres...

Il fallait qu'elle sorte de là, ou du moins trouvat un moyen de prévenir Largo. Tristement elle se rappela comment elle s'était retrouvée là en premier lieu...


C'était une de ces journées au travail où elle déjeûnait à la cafétéria située au premier étage de la tour Winch avec sa meilleure amie Maria, une belle fille espagnole avec de longs cheveux ondulés et des yeux bruns percants. Maria était toute excitée, et lui racontait qu'elle venait de rencontrer un très bel homme la veille lors d'une fête. Elle allait avoir un rendez-vous cette nuit-là et demanda à Stella de l'accompagner...


Elle fut interrompue dans ses pensées par le son incompréhensible qu'émit Jennifer. Jennifer, plus pâle que d'habitude, commenca à bouger lentement. Ses yeux, à demi clos, avaient un étrange regard qui la fit frissonner de peur...

Stella, qui commencait à avoir faim, fut heureuse de voir Lucard avec ses deux serviteurs s'approcher vers sa cellule. Ils transportaient un plateau avec de la nourriture pour elle mais cette fois-ci, il y avait un objet supplémentaire à côté de son plat. Une petite fiole remplie d'un liquide rouge rubis. Probablement de quoi nourrir Jennifer, pensa-t-elle...
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MessagePosté le: 21 Jan 2004 08:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

- "Vous avez de la chance aujourd'hui Stella." dit Lucard, s'approchant de sa cellule. "La prochaine fois, notre chère Jennifer pourra vous utiliser comme nourriture."


Il se mit à rire et fit signe à ses serviteurs d'ouvrir la porte. Ils donnèrent à Stella son repas et placèrent soigneusement la fiole remplie de liquide rouge près de Jennifer.

Les yeux de Jennifer s'ouvrirent instantanément et elle regardait avec avidité la fiole.

- "Allez-y, ma chère." l'encouragea Lucard.


Elle prit la fiole dans ses mains, l'ouvrit et avala furieusement tout le contenu. Stalla l'observait, révulsée. Lucard qui l'observait, s'amusa de sa réaction.

- "Mieux vaut qu'elle prenne ce sang-là plutôt que le vôtre." rapella-t-il à Stella. "Peut-être, devrais-je donne à Jennifer une autre chance de rencontrer Largo." suggéra-t-il. "Ce serais sûrement très avantageux d'avoir le PDG du Groupe W devenir un vampire."

- "Vous n'oseriez pas !"

- "Je n'oserais pas ?" répliqua-t-il. " Comme par hasard Largo et Joy sont mes invités pour le repas cet après-midi..."


Joy fut la première arrivée sur le seuil de la porte chez Lucard. Elle essaya de se détendre pendant que Largo et Kerensky arrivèrent près d'elle.

- "J'ai encore de la misère à croire que Lucard est un vampire." dit-elle à Kerensky.

- "Crois-moi." dit Kerensky. "Ou du moins, si tu ne me crois pas, porte ceci, juste au cas." Il lui donna une délicate chaîne d'or avec une petite croix d'or. Joy fut surprise.

- "Où as-tu pris ca Georgy ?" lui demanda-t-elle.

- "Ca appartenait à ma mère." répliqua Kerensky, l'expression un peu trise pour le moment. Joy mit le collier autour de son cou et se sentit un peu plus en sécurité. Largo sourit.

- "Ca te vas bien Joy." lui dit-il.

- "Où est ta croix ?" lui demanda Joy.

- "J'en ai pas." dit Largo. "Mais dans ma poche j'ai le rosaire que le père Maurice m'a donné."

- "Et toi Kerensky ?"

- "Je suis préparé." dit Kerensky. "C'est tout ce que vous devrez savoir."


Ils étaient devant la porte du château et Largo commenca à cogner. "Pensez-vous qu'il nous a entendu ?" plaisanta Largo.


La porte s'ouvrit, révélant Alexander Lucard. Il sourit à ses invités mais fut plutôt captivé par Joy. Sa belle robe rouge paraissait très attrayante à ses yeux sous son long manteau de cuir. Rouge, la couleur de la passion, la couleur du sang, quelque chose que Lucard affectionnait particulièrement. Il sourcilla presque imperceptiblement lorsque ses yeux virent la petite croix qu'elle portait. Seulement Kerensky le remarqua pendant que Joy fut charmée par Lucard. Même sous son charme, Joy se rappela d'introduire Largo.

- "Je pense que vous avez déjà rencontré mon patron." dit Joy, empoignant gentiment Largo et le poussant vers Lucard.

- "Oui, en effet." répliqua Lucard, serrant la main de Largo. "Veuillez tous entrer, s'il vous plait."

- "Et, oh," dit-elle, après lui avoir donné une bouteille de Château Margaux, puis se retournant. "Je vous ai amené une surprise." ajouta-t-elle, pendant qu'un grand homme aux cheveux longs qu'il n'avait pas remarqué s'avanca vers lui.

- "Voici notre expert en informatique, Monsieur Kerensky." dit-elle.


Lucard regarda longuement Kerensky et fut étonné de voir un autre homme ressemblant à une réplique de lui-même, quoique quelque peu plus sexy mais, dans son opinion, manquant totalement de classe dans son choix de vêtements.

Kerensky était interloqué, un évènement rare pour lui. Il observa Lucard avec grand intérêt, mais aussi avec suspicion. Pour un moment, le temps semblait s'être arrêté pour ces deux-là.

- "Quelle plaisante surprise, en effet." dit Lucard, se demandant si Kerensky ne faisait pas partie d'une branche obscure de la famille Dracula.

- "Pas exactement mon rêve." répliqua Kerensky, calmement.

- "Le mien non plus." dit Lucard, se permettant un sourire serré. "Mais, de toute facon, veuillez entrer."

- "Puis-je vous demander de donner vos manteaux aux serviteurs ?" demanda Lucard, en gesticulant à un autre de ses pâles serviteurs aux cheveux foncés qui se trouvait près de lui de s'approcher. Largo et Joy enlevèrent leurs vestes et les donnèrent au serviteur hébété. Kerensky, par contre, garda sa veste de cuir sur lui.

- "J'espère que ca ne vous dérange pas si je garde la mienne." dit-il. "Je trouve les châteaux un peu humides."


Lucard avait l'air un peu insulté.

- "Mon château n'est pas humide." dit-il.


Kerensky lui fit un signe de tête.

- "Tout de même, je préfère la garder." dit-il.

- "Comme vous voudrez." dit Lucard. "Veuillez me suivre s'il vous plaît."


Ils passèrent dans un couloir du château. Les murs étaient peints de blanc, et décorés avec goût de riches oeuvres d'arts qui étaient soigneusement exposées. Largo et Joy regardèrent autour d'eux avec respect. Kerensky les suivait, en silence.

Lucard les entraîna vers le Great Hall où un feu brûlait joyeusement dans le foyer. Il leur fit signe de se rendre vers les cinq chaises près du feu. Une petite table s'y trouvait sur le côté, avec une sélection de vins et cinq verres de vin.

- "Puis-je vous offrir un verre ?" demanda Lucard en placant sur la table la bouteille de vin que Joy lui avait donné.

- "J'en prendrais bien un." dit Joy, souriant à Lucard.


Largo accepta et même Kerensky décida de prendre un verre.

- "Peux-être que nous pourrions goûter au Château Margaux." suggéra Kerensky. "J'ai entendu dire que c'est un excellent vin de marque.

- "En effet, ce l'est." répliqua Lucard. "Un de mes favoris."


Il ouvrit la bouteille gracieusement et versa le vin dans les verres de ses invités.

- "Mon chef est juste en train de mettre sa touche finale au repas alors ca va prendre un peu de temps avant que ca soit prêt."

- "Ca ira." dit Joy. "Peut-être que ca nous donnera l'opportunité de mieux visiter votre château."


Lucard lui sourit.

- "Ca me ferais un grand plaisir de vous le montrer." dit-il. "Et à vous aussi M. Winch et M. Kerensky."

- "Ce serais super." dit Largo. "Et, s'il vous plaît, appelez-moi Largo."

- "Monsieur Kerensky ?" demanda Lucard.

- "Si ca ne vous dérange pas, je préfèrerais rester ici un bout de temps." répondit Kerensky. "La chaleur du feu m'est la bienvenue."

- "Comme vous voudrez." dit Lucard. "Maintenant, veuillez me suivre. Nous allons commencer la visite par mon aile privée - la tour a une vue incroyable sur la ville."


Comme les trois - Lucard, Largo et Joy - marchaient vers la tour, Kerensky demanda à Lucard, un peu distrait:

- "Il y a une bibliothèque ici Monsieur Lucard ?"

- "Oui, troisième porte à votre droite en sortant du Hall." lui répondit Lucard.

- "Merci." lui dit Kerensky en buvant son vin à petites gorgées.

- "Mais de rien. Sentez-vous à l'aise de vous amuser jusqu'à notre retour." lui dit Lucard.
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MessagePosté le: 28 Jan 2004 02:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant ce temps, au dongeon,

Un des serviteurs de Lucard vint libérer Jennifer de la cellule qu'elle partageait avec Stella. Il l'amena vers la chambre des invités et lui indiqua qu'elle devait se changer et porter une robe noire moulante et se maquiller. Puis il l'amena dans l'aile privée de Lucard. Elle pouvait entendre des voix dans la pièce d'à côté et elle commenca a se diriger vers elles.

Elle ouvrit la porte à sa droite et vit Largo, Joy et Lucard. Lucard était en train de leur montrer une peinture de Van Gogh qu'il venait d'acquérir d'une récente enchère.

- "Jennifer !" s'exclama Lucard. "C'est toujours un plaisir de vous voir !"

- "Jennifer !" s'exclama Joy. "Je commencait à m'en faire pour toi."


Jennifer lui sourit.

- "Je vais bien." dit-elle, venant serrer amicalement Joy dans ses bras. Elle fit un charmant sourire pour Largo et Lucard.

- "Te voilà toute seule avec deux hommes charmants." murmura-t-elle à Joy. Joy lui sourit.

- "Peut-être Jennifer, aimeriez-vous faire visiter l'aile est du château à Largo ?" suggéra Lucard. "J'aimerais montrer à Joy un peu plus ma collection d'oeuvres d'art."

- "C'est une bonne idée." dit Jennifer en souriant à Largo.


Elle le prit par le bras et il se laissa entraîner hors de la pièce. Il fut facilement charmé par son joli sourire. Joy se retourna vers Lucard.

- "J'aime beaucoup votre collection d'oeuvres d'arts." dit-elle. "J'aurais souhaité avoir les moyens de m'acheter moi-même ces oeuvres. Vous savez, ma mère m'a instillé l'appréciation de l'art quand j'était très jeune."






Jennifer avait prit la main de Largo dans la sienne et, le tirant vers elle, commenca à courir dans une direction inconnue...

Largo, un peu insécure fut amené dans une pièce richement décorée d'objets anciens.

- "Viens," dit-elle. "Je ne te mordrai pas ! Après tout, je sais à quoi tu penses..." ajouta-t-elle, le plaquant contre le mur. Elle commenca à lui embrasser le visage.

- "Et ce serait quoi d'après toi ?" dit Largo, répondant à son baiser.


Elle lui répondit par un autre, le rendant un peu plus excité.

- "Tu penses que je n'ai pas remarqué le ragard sur ton visage pendant les enchères ?" lui demanda-t-elle, le taquinant.

- "J'admets." répliqua-t-il et l'embrassant encore, "que j'était un peu jaloux de te laisser avec tu sais qui..."

- "Mais tu sais qui," dit-elle, "est un homme ennuyeux... Et de plus, je ne lui appartient pas.."


Elle commenca à déboutonner la chemise de Largo, le mettant torse nu, puis commenca à embrasser son cou, ses mains et un peu partout. Il lui laissa faire ce qu'elle voulait. A un moment donné ses pantalons tombèrent et le rosaire du Père Maurice tomba sur le sol. Jennifer le vit et eut une réaction violente. Elle se couvra ses yeux.

- "Mais c'est quoi ca ?" dit-elle, enragée, se retournant pour qu'il ne vit pas son visage.

- "Oh, ca ?, seulement un cadeau que j'ai oublié de donner à un ami." dit Largo. "Je lui donnerai demain, si j'oublie pas..." dit-il en riant et le remettant dans sa poche.


Largo, surpris de voir sa réaction violente au rosaire, décida de ne pas élaborer sur le sujet quand tout d'un coup il vit un des serviteurs s'apporcher d'eux.

- "Hmmm !" dit le serviteur. "Désolé de vous déranger mais le maître m'a ordonné d'aller vous chercher quand le repas serait prêt."

- "Euh, excusez-moi..." dit Largo, ramassant ses vêtements et s'habillant décemment. "Donnez nous une minute et on vous rejoint."

Le serviteur partit. Largo, tout habillé, pris Jennifer dans ses bras et lui donna un baiser prometteur, voulant lui faire croire qu'il n'avait pas remaqué sa réaction au rosaire.

- "Plus tard, mon cher.." dit-elle, le repoussant légèrement. "Je te promets que tu ne le regretteras pas..."

Largo, soulagé, essaya de ne pas montrer ses soucis lorsqu'elle le prit par la main et l'amena vers salle à dîner...


Pendant ce temps...


Kerensky trouva facilement son chemin vers la bibliothèque de Lucard. Il se demandait s'il ne pouvait pas trouver des raisons reliant Lucard et la carte ancienne. La suggestion de Simon sur un trésor ancien l'intriguait mais il se doutait que ce ne fut aussi simple. Il regarda sur les étagères et vit une impressionnante sélection de littérature dans de différentes langues. Il y avait même une section entière dévouée à Shakespeare. Il prit un volume sur Troylus et Cressida de Shakespeare et le feuilleta curieusement. À l'intérieur, il remarqua une autographe - "À Vlad, avec tout mes souhaits, William." Kerensky haussa un sourcis.

"Vlad ? William ? Comme c'est intéressant." pensa-t-il.


Il remit le livre à sa place sur l'étagère d'où il l'avait pris et continua à regarder. Dans un coin, presque bien caché de sa vue, il y avait un volume foncé à couverture rigide. Il avait l'air d'être ancien et Kerensky le prit soigneusement. D'une manière surprenante, il avait l'air d'avoir été utilisé récemment pour un vieux livre car il n'y avait aucune poussière de déposée dessus contrairement aux restes des livres.

Il était en Anglais, quoique le style d'écriture et l'orthographe semblait plutôt médiévale. Il essaya de déchiffrer la section intitulée "La Plus Mystérieuse Fabrique du Temps." C'est à ce moment qu'il entendit un son de pas de l'autre côté de la porte. Il replaca rapidement le livre et se retourna au même moment qu'un des serviteur entra par la porte.

- "Le repas va être servi maintenant." dit le serviteur. "Si vous voulez bien me suivre."


Kerensky suivit le serviteur vers la salle de dîner où Lucard et Joy attendaient. Largo et la séduisante Jennifer arrivèrent quelques minutes plus tard. Largo donna à Kerensky un regard significatif et tapota à la dérobée sa poche qui abritait le rosaire du Père Maurice. Kerensky regarda Jennifer, puis comprit.

- "Tu ne m'as pas encore présenté ton amie." dit Kerensky à Largo.

- "C'est Jennifer." dit Largo. "A vrai dire, c'est une amie de Joy."


Kerensky lui sourit et serra la main glaciale de Jennifer

- "Content de vous connaître." dit-il.

- "Et moi aussi." dit Jennifer, lancant un charmant sourire vers Kerensky qui, contrairement à Largo, n'était pas affecté par ses charmes.

- "Vous avez une bibliothèque impressionnante, Monsieur Lucard." dit Kerensky. "J'aimerais y passer un peu plus de temps à la découvrir, si ca ne vous dérange pas."

- "Certainement." dit Lucard. "Peut-être qu'après dîner vous pourriez y passer quelques temps. Mais assayons-nous tous maintenant. Mon chef nous a préparé un excellent saumon accompagné de brins d'aneth dans une sauce légèrement citronée."

Le groupe s'assit autour de la table, qui était plutôt différente des autres tables qu'ils avait l'habitude de voir. Au lieu d'être droite, elle était presqu'en forme de cerceuil.

- "C'est toute une table que vous avez là." dit Kerensky.

- "Elle est très ancienne." dit Lucard. "Une vraie antiquité, comme la plupart des meubles de ce château."

- "Si je n'en saurais plus, je dirait qu'elle ressemble plutôt à un cerceuil." dit Kerensky en souriant de travers.

Lucard se permit un petit sourire.

- "Absolument, on me l'a déjà fait remarqué." dit-il

- "Vous savez, j'ai encore de la misère à croire combien vous vous ressemblez, Georgy, et Alexander." interrompit Joy après avoir prit une gorgée de vin. "C'est comme si vous seriez apparenté."

- "Je me le demandais moi-même." dit Largo.

- "La ressemblance est surprenante." convenu Lucard. "Je me demande, Monsieur Kerensky, si vous connaissez la généalogie de votre famille ?"

- "Pas particulièrement bien." répondit Kerensky poliment. "Je suppose qu'il y a une possiblité que nous soyons apparenté de loin."

- "Ma famille viens d'une région proche de Bistriz, en Roumanie." dit Lucard.

- "Quelques membres de ma famille ont pu émigré en Russie de cet endroit." dit Kerensky, "car nous avons plutôt tout un mélange de sang dans la famille. Nous ne somme pas entièrement certains d'où tout les membres de notre famille on provenu durant les années."

- "Ce serais cool, hein Kerensky ?" dit Joy.


Kerensky lui fit signe que oui, avec prudence. Joy sourit à Lucard, qui lui, répliqua de même. Il la regarda dans les yeux et remarqua qu'elle s'enchantait facilement avec lui.

Le groupe finit son repas quelques temps plus tard et Lucard se leva en tendant une main vers Joy.

- "Venez, ma chère. Avant que vous ne partiez ce soir, J'aimerais vous montrer quelques unes des pièces les plus dispendieuses de ma collection." dit-il.

Joy lui prit la main et se leva.

- "Ca me semble être une excellente idée." lui dit-elle avec un sourire.

- "J'aimerais aller prendre une marche à l'extérieure, si ca ne vous dérange pas." dit Jennifer, en regardant Largo de manière implorante. "Il fait tellement chaud ici. Tu m'accompagnes Largo ?"

- "Huh... oui." lui dit Largo en souriant et essayant de se montrer confortable. Il regarda Kerensky, espérant qu'il vienne à son aide.

- "J'aimerais visiter la bibliothèque un peu plus longtemps, "dit Kerensky. "Puis, peut-être que j'ira rejoindre Largo et Jennifer dehors par après."
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MessagePosté le: 01 Mar 2004 04:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

- "Comme vous voudrez." dit Lucard de sa voix profonde. Il se retourna vers Joy et la prit par la main.

- "Si vous daigneriez me joindre, j'ai encore pleins de trésors à vous montrer." dit-il.

Juste avant de sortir de la pièce Joy se retourna et vit un léger regard inquiet sur le visage de Largo...

Sur son passage elle admira les magnifiques chandeliers antiques remplis de chandelles. Lucard l'amena ensuite à sa "chambre électronique", loin de la salle de dîner. C'était la pièce ayant l'allure d'être la plus moderne du château, contenant des équipements électroniques sur plateaux pivotants et une bibliothèque enfoncée dans le mur.


- "Et ceci est la place où habituellement je regarde la télévision, ou écoute du Mozart." dit-il, se rapprochant de Joy.

- "Ma chère, vous avez l'air ravissante ce soir." rajouta-t-il avec un sourire.

Il la vit rougir à son compliment et, plus confiant, se rapprocha d'elle. A sa grande surprise, il lui leva légèrement son menton avec sa main droite et déposa un baiser innocent sur sa joue.

- "Sur votre joue, j'y dépose ce baiser zélé, comme sceau du contrat de mon amour." lui dit-il, citant encore une fois l'une des citations de Shakespeare emmagasinée dans sa mémoire.

Elle ne savait pas quoi lui répondre et rougit encore plus, puis se trouva une excuse:

- "Mais... vous me connaîssez à peine, Monsieur Lucard..." dit-elle, en inconsciemment ébouriffant ses cheveux avec l'une de ses mains.


Elle le vit plonger ses yeux dans son décolletage de sa robe rouge et se sentit embarassée lorsqu'il lui toucha la peau de son cou légèrement avec ses doigts. Il prit sa chaîne en or dans ses mains. A ce moment précis, l'intuition de Joy prit le dessus et la ramena à la réalité. Cet homme était en train de toucher le seul objet qu'elle pensait qui la protégerait. La tension prit le dessus et elle devait trouver un moyen rapide se se sortir de cette situation inconfortable. L'attirance magnétique entre eux commencait à devenir un peu trop dangereuse à son goût.

- "En passant, Monsieur Lucard, qu'avez-vous fait de la carte ancienne que je voulais si désespérément acquérir ?" dit-elle, le fixant dans les yeux et lui enlevant sa main de son décolletage avant qu'il remarque la croix d'or au bout de son long collier. Elle était camouflée dans le tissu de sa robe, loin de son regard.

- "La carte de Hogenberg ?" lui demanda-t-il, surpris et un peu ennuyé. "Elle est en sécurité, si c'est sa sécurité dont vous vous inquiétez..."

- "Ca ne vous dérangerait pas si j'y jetterait un dernier regard sur cette merveilleuses oeuvre d'art ?" lui demanda-t-elle, innocemment. "Ne vous inquiétez pas, je ne vous la volerai pas." rajouta-t-elle avec un sourire charmant. "J'ai seulement eu la chance de l'admirer brièvement avant la vente aux enchères."


Puis, lui prenant ses deux mains et les joignant ensemble avec les siennes accompagné de son plus charmant sourire elle lui dit: "S'il vous plaît... J'apprécierais beaucoup."

Des sentiments mélangés couraient à travers de lui. Il voulait plaire à cette femme et encore pire, la mordre et la conquérir mais il devait se contrôler. Il était aussi intrigué de trouver les raisons pour lesquelles elle voulait cette carte si désespérément.

- "Venez." dit-il, je vais vous montrer...


Pendant ce temps...


Kerensky se rendit directement à la bibliothèque après le repas et saisit le même livre qu'il avait vu un peu plus tôt. Il lut un peu plus le chapitre sur la "Mystérieuse Fabrique du Temps." et commenca à en comprendre les possibilités.

"S'il existe une entrée dans le château avec cette déchirure dans le temps, comme Gustav m'avait mentionné, peut-être qu'il existe d'autres entrées." marmotta-t-il à lui-même. "Je me demande...peut-être qu'il existe d'autres raisons autre que la prise de pouvoir du Groupe W au Luxembourg pour Lucard..."

A cet instant, il entendit du bruit derrière lui et vit deux des serviteurs de Lucard. Ils l'empoignèrent par les bras et arrivèrent à le traîner hors de la bibliothèque. Kerensky ne se défendit pas, pas encore. Il savait que Lucard se faisait distraire par Joy alors il n'était pas vraiment en danger. Les serviteurs l'amenèrent aux niveaux inférieurs du château, vers les dongeons. C'était à cet instant que Kerensky décida de poursuivre à son avantage. Il poussa l'un des zombies (qu'il avait deviné qu'ils n'étaient pas vraiment humains) sur le mur de roche humide et le vit trébucher maladroitement. Il frappa l'autre zombie et le fit tomber. Dans une poche de ses bottes, il en retira un piquet métallique tranchant

"J'espère que Gustav a raison pour ca." se dit-il à lui même puis il enfonca le piquet dans le zombie qui était sur le sol. Il fut presque aveuglé par la lumière émise du zombie en train de se désintégrer. Il sentit l'autre zombie l'attraper par le dos, se retourna et se servit encore de son piquet.


- "Hello ? Qui est là ?" il entendit une voix appeler.

- "Stella ?" cria Kerensky.

- "Par ici, Kerenksy." dit-elle. Il suivit sa voix jusqu'à ce qu'il parvienne à sa cellule. Ses vêtements étaient sales et un peu en lambeaux. Elle avait l'air fatiguée.

- "Je suis tellement contente de vous voir." dit-elle.

Kerensky n'arrivait pas à trouver les clés mais il fut capable de crocheter la serrure.

- "Est-ce que Lucard vous a fait du mal ?" demanda-t-il en ouvrant la porte.

- "Non," dit-elle. "Pas vraiment."

- "Mais il vous a mordu ?" demanda Kerensky. Stella mis sa main sur sa gorge.

- "Oui, une seule fois." dit-elle.

Kerensky sortit son flacon et enduisit ses doigts d'eau bénite. Il les placa sur la piqûre dans le cou de Stella. Elle tressaillit de douleur mais quand il retira ses doigts, les blessures étaient disparues.


- "Venez, sortons d'ici." dit Kerensky. Il la prit par la main et ils partirent se trouver un chemin hors du dongeon.
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MessagePosté le: 01 Mar 2004 04:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant ce temps...


Largo suivit Jennifer hors du château pour prendre un peu d'air frais. La nuit était un peu fraîche et il frissonnait. Elle portait une veste légère et se demandait combien de temps il allait résister par un temps pareil.

Ils marchèrent jusqu'à un endroit où la vue était spectaculaire. Largo était enchanté par le déploiement des lumières au niveau inférieur de la ville. Au loin, ils pouvaient voir Lucard Industries.

Jennifer s'approcha de lui pour admirer la vue et, rendue tout près de lui, mis son bras autour de son épaule. Puis, elle se retourna et, face à lui, mis son autre bras sur l'épaule opposée. Elle se rapprocha jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent celles de Largo.

- "Alors, où en étions nous ?" dit-elle, en l'embrassant.

- "Je crois que tu m'avais fait une promesse ou quelque chose du genre." dit-il, jouant son jeu.

- "Oui... quelque chose que tu regretteras pas." dit-elle, l'embrassant plus vigoureusement et lui mordant ses lèvres, puis goûtant à son sang.

- "Ouch.." dit Largo. "Ca fait mal !" rajouta-t-il, amenant sa main sur ses lèvres et dégoûté de voir du sang sur ses doigts.


Comme elle goûta à son sang, le yeux de Jennifer devinrent dorés et Largo appercut ses crocs. Il recula lentement.

"Comme ca, Kerensky avait raison." se dit-il à lui-même.

- "Qu'est-ce qui ne vas pas Largo ?" dit-elle en le voyant. Il ne répondit pas. Elle vit le regard inquiet sur son visage puis lui dit:

- "Est-ce mon imagination ou bien on dirais que tu as peur de moi ? J'ai toujours pensé que des gars grands et forts comme toi n'avaient jamais peur."


Il décida alors de sortir le rosaire du Père Maurice et la vit reculer loin de lui par crainte tout en bloquant sa vue de la croix.

Ce n'était pas assez pensa-t-il. Heureusement pour lui, il avait aussi une petite bouteille d'eau bénite dans sa poche droite. Une autre idée de Kerensky qu'il aurait le plaisir de tester sur elle. Il se rapprocha rapidement d'elle et lanca le contenu sur sa figure. Pendant qu'elle criait et sacrait, l'eau lui brûlait la peau et il fut capable d'amener son corps qui se tordait de douleur vers la limousine. Il la prit et la balanca dans le coffre arrière. Puis il retourna au château, prêt à sauver ses amis. Son rosaire était tout ce qui lui restait comme arme...


Sur le chemin du retour au château, Largo entendit quelqu'un crier son nom. Il se retourna et vit Stella et Kerensky s'en venant vers lui. Quand il fut plus près, Kerensky vit du sang éclaboussé sur la chemise de Largo.

- "Que t'es-il arrivé ?" demanda-t-il à Largo.

- "Jennifer." dit Largo. "Mais je m'en suis occupé, pour l'instant."

- "Où est-elle ?" demanda Kerensky.

- "Dans le coffre de la limousine, se tordant de douleur grace à l'eau bénite que tu m'avais donné."

- "Je suis content que ca l'a fonctionné après tout." dit Kerensky.

- "Etes-vous tous ici ?" demanda Stella.


Kerensky et Largo se regardèrent l'un l'autre.

- "On serait mieux d'aller aider Joy, elle est toute seule avec Lucard." dit Largo.


Pendant ce temps Joy suivait Lucard silencieusement à travers le sombre corridor éclairé occasionnellement par des candélabres. Il tenait une lanterne médiévale dans ses mains puis brisa le silence après quelques minutes.

- "Venez," dit-il. "Je vais vous montrer mes trésors. Vous savez Joy, mes ancêtres faisaient partie de la noblesse aux temps médiévaux et étaient très affamés de pouvoir. Il leur fallait éliminer beaucoup de rivaux pour survivre et beaucoup d'entre eux moururent de manière violente dans de sanglants combats. Mon ancêtre Vlad a assassiné ses rivaux du clan Danesti en se randant au trône et il a caché beaucoup de trésors."


En arrivant devant une porte de bois couleur foncée, il sortit une clef d'or et l'ouvrit. Il alla ensuite allumer les chandelles. Elle eut l'impression qu'il les avaient allumé seulement en ondulant sa main et se dit qu'il y avait probablement un interrupteur quelque part. Plein de choses étaient étalé à l'intérieur des caisses. Joy fut enchantée par ce qu'elle voyait.

- "Par ici," dit Lucard, "il y a la Coupe d'Or. Durant leur reigne, mes ancêtres étaient connus pour leur insitance féroce de l'ordre et de l'honnêteté. Les voleurs osaient rarement pratiquer leur métier à l'intérieur du domaine. Ils savaient que le bûcher attendait tout ceux qui se faisait prendre." dit-il. Puis il rajouta: "Mon ancêtre était si confiant de l'efficacité de sa loi qu'il avait placé une coupe d'or en exposition au carré central de Tirgoviste. La coupe ne fut jamais volée et resta entièrement sans être molestée durant son reigne."

- "Je vois que vous aimez collectionner des armes." dit Joy en admirant l'étalage de poignards étalé dans une caisse.


Dans la prochaine caisse reposait plusieurs types de menottes médiévales avec leur clefs et sur les murs il y avait de jolies épées et des sabres qui scintillaient à la lumière des chandelles.

- "Puis-je ?" demanda Joy, en en prenant un dans ses mains.

- "C'est un Backsword." dit Lucard. "Faites attention c'est très tranchant."


Joy remarqua qu'il n'y avait seulement qu'un côté de tranchant, l'autre étant le dos de la lame et était plus épais.

- "Le forme du type de coin est sensée d'augementer la capacité de couper de l'arme." rajouta Lucard en lui enlevant l'arme des mains et en la placant sur le support.


Il lui montra ensuite sa collection de monnaie constituée de plusieurs types de pièces d'or provenant d'autour du monde. À côté il y avait une caisse pleine de florins.

- "C'est purement par nostalgie." dit-il. "Lucard Industries vaut beaucoup plus que cette caisse de pièces d'or."

- "Tout de même, un voleur aurait du plaisir de venir ici." remarqua Joy. Lucard rit tout bas.

- "Peut-être, mais il aurait beaucoup de difficulté à en sortir." dit-il. "Cette pièce est spécialement gardée par toutes sortes de systèmes de sécurité. Si quelque chose est déplacé, la pièce se scelle, à moins, bien sûr, que j'y suis entré."

- "En passant, où avez-vous mis votre carte d'Hogenberg ?" demanda Joy, un peu fatiguée de la chercher dans la pièce et se demandant si Kerensky et Largo ne seraient pas en difficulté.

- "Ici." dit-il, en ouvrant un large tiroir. Joy voulut la voir de plus près mais il ne semblait pas se presser.

- "Puis-je ?" insista Joy, en lui enlevant presque la carte des mains.


Elle n'arriva pas à lui enlever complètement mais il la laissa jeter un coup d'oeil rapide et seulement là, elle vit qu'il y avait quelque chose d'anormal.
Quelques unes des petites maisons dessinées sur la carte avaient légèrement changé de couleur, ce qui n'était pas visible vu de loin.

- "Vous êtes sûr que vous ne voulez pas me la vendre ?" demanda-t-elle pendant qu'il replacait la carte à sa place, ne se doutant pas de ce qu'elle avait vu.

- "Pourquoi voudriez-vous l'acheter ?" demanda-t-il.

- "Eh bien, j'ai un oncle au Canada et il est collectionneur de cartes anciennes et il voulait vraiment avoir celle-là. Demandez-moi pas pourquoi." dit Joy.


Puis Joy marcha quelques pas pour admirer une armure pour détourner son attention. Elle avait remarqué sur la carte que l'une des maisons colorées était localisé au même endroit d'où était le QG du Groupe W au Luxembourg. Encore perdue dans ses pensées, elle ne vit pas Lucard s'approcher de derrière et commencer à lui caresser ses épaules. Il souleva un peu de ses cheveux qui reposaient sur son cou. Elle sentit alors ses mains et recula de quelques pas sur le côté, surprise.

- "Oh..., vous m'avez fait peur ! " dit-elle.


Trop tard pour elle. Les yeux de Lucard eurent une lueur dorée et il la saisit par les épaules puis sortit ses crocs.

- "J'ai entendu trop longtemps pour ca." siffla-t-il.

Effrayée, elle se débattit pour s'enfuir. Elle repoussa les mains de Lucard mais ca ne fit aucun effet. Il semblait être trop fort pour elle. Elle fut presque prise de panique lorsqu'il se prépara à enfoncer ses crocs dans son cou mais elle réussit à lui donner un coup de genou dans l'aine. Il se tordit de douleur et elle eut presque envie de rire en réalisant que même les vampires avaient des points sensibles. Elle recula et juste à ce moment elle se souvint de la croix que Kerensky lui avait donné. Elle la sortit et il recula en grognant pour se protéger de la croix. Joy entendit des bruits de pas dans le corridor et Largo qui l'appelait.

- "Par ici les gars !" cria-t-elle, tenant Lucard à l'écard avec sa croix.


Largo, Kerensky et Stella entrèrent dans la pièce, après que Largo eut donné un coup de pied dans la porte.

- "Ca va Joy ?" demanda Largo. Lucard était furieux de voir ces intrus.



- "Je vais bien." dit-elle. "Peut-on sortir d'ici ?"


Kerensky sortit un piquet de métal de sa botte, et, en le voyant, Lucard recula encore plus.

- "Vous n'oseriez pas !" siffla-t-il.

- "Je n'oserais pas ?" répliqua Kerensky. Il se rapprocha de Lucard pendant que Joy tenait sa croix. Largo sortit le rosaire de ses poches et se mit à côté de Joy. Kerensky se lanca sur Lucard avec son piquet mais Lucard fut trop vite, reculant hors de sa portée.

- "Vous avez gagné cette fois-ci !" siffla-t-il de colère. "Mais je n'ai pas fini avec vous !" Il leva les bras, fit un tour sur lui-même puis se changea en chauve-souris. La chauve-souris s'envola par la fenêtre qu'il venait de fracasser.


Kerensky relaxa et Largo et Joy serrèrent leur croix.

- "Je présume que nous allons encore avoir des ennuis avec Lucard." soupira Largo.

- "Au moins nous savons maintenant ce qu'il est." dit Kerensky.

- "Et il ne me charmera plus aussi facilement." se promit Joy.

- "Largo, sortons d'ici." suggéra Stella. "Je ne veux pas rester une minute de plus dans ce château."


Ils retrouvèrent leur chemin hors du château sans rencontrer les autres serviteurs de Lucard puis se dirigèrent vers la limousine.

- "Comme ca Jennifer est dans le coffre ?" demanda Kerensky. Largo fit signe que oui.

- "Il fallait que je lui jette de l'eau bénite dessus." leur dit-il.

- "T'en es sûr ?" demanda Kerensky.

- "Que veux-tu dire ?" demanda Largo. Kerensky lui indiqua le coffre, qui était ouvert.

- "Oh non," dit Joy. "Nous allons avoir affaire à DEUX vampires maintenant ?"



Fin de la première partie. Suite de la traduction dans la partie 2
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